Les journées hivernales sont à notre porte. Tu te vois déjà roder à l’intérieur de ton 3 et ½ accablé(e) par un lourd manque d’envie de mettre le nez dehors. Le géocaching arrive à ta rescousse et t’apporte de bonnes et belles raisons de découvrir sous un nouveau jour les rues de Montréal, en toute saison !
Le géocaching kessé
Voici quelques mots pour te présenter cette activité qui devrait te faire capoter. Mon but : faire de toi un initié. Que tu sois fier lors de la découverte de ta toute première cache. Car on s’en rappelle tous, les premières fois sont toujours mémorables.
Imagine une chasse au trésor, qui te fait découvrir des petits coins secrets, te fait sortir des sentiers traditionnels, parfois te fait te creuser les méninges, ou même fait appel à ton sens artistique ou acrobatique. Le concept est basé sur des coordonnées géolocalisées qui te mènent dans une zone où est dissimulé un petit contenant étanche, avec, à l’intérieur un petit carnet où écrire. Une fois la cache trouvée, le géocacheur, en l’occurrence le cher éminent « toi », indique son pseudo et la date de son passage sur ce cahier. Puis, il remet la cache, dans la même position qu’il l’a trouvée. Ni vu, ni connu (en théorie).
Le géocaching, comment ça fonctionne ?
Avant de partir sur le « terrain », un certain travail d’analyse s’impose (pas de stress, ça prends pas la tête à Papineau). C’est juste que, avant de te lancer à la recherche de caches, il faut savoir où chercher, c’est-à-dire identifier des caches potentielles dans la zone visée. Le site internet geocaching.com est un incontournable. Sur une carte de type Google Map, il indique toutes les caches du monde entier, dont, bien sûr, celles de Montréal. Après quelques zooms habiles, tu cliques sur la cache visée (celles qui se trouvent vers chez toi, ou bien autour de ta job).
Armé(e) de ton téléphone intelligent, ou bien de ton GPS (tel un vrai de vrai), tu rejoins LE lieux visé. Sur ta carte virtuelle, un petit point bleu t’indiquera ta position relative par rapport à celle de la cache.
Une fois arrivé au point zéro, te voilà, il te faut mettre tous tes sens en alerte, à l’affut du fameux petit contenant (discrètement ! on est supposé rester incognito !). Boite à pellicule argentique (pour ceux qui se rappellent à quoi ça ressemble), boite à comprimé de chez Pharmaprix, ou encore le fameux Tupperware, le contenant peut avoir différentes formes et couleurs. En général assez bien camouflé, il peut être aimanté, suspendu, attaché, immergé.
Si tu es pressé, ou bien sujet à une excitation telle que tu ne peux attendre plus longuement, des indices, commentaires ou photos de précédents géocacheurs, peuvent t’aider dans ta recherche du graal. Une fois l’objet trouvé (ce qui devient évident une fois qu’on l’a effectivement trouvé), tu pourras, avec grand plaisir, indiquer ton pseudo et la date de ton passage sur le petit carnet.
Des caches ont été créées dans le monde entier. Tu pourras donc, avec plaisir, compléter ta collection lors de ton prochain tout inclus dans le sud, ou bien pendant ton prochain week-end au chalet ou camping.
Et pour te donner une meilleure idée :
La cache se trouvait icitte :
Pourquoi tu vas devenir accro du géocaching
Tu l’auras compris, je suis adepte, et même plus que ça, du géocaching. « Mais pourquoi ? » te demandes-tu…
Tout d’abord, chercher – et trouver – un objet dissimulé, qui se trouve parfois dans notre environnement direct, sans que les « autres » s’en rendent compte, ni même n’en aient conscience, est grisant. Je rentre alors dans la peau d’un agent secret, spécial géocaching. Imagine une sorte de monde parallèle, une matrice, qui nous entoure. Ça donne envie d’en savoir plus et de passer le cap non ?
Puis, le géocaching est un prétexte, ou plutôt une occasion, de sortir des sentiers battus, de découvrir des lieux sympas, que d’autres personnes nous incitent à visiter à travers la recherche de caches. Par exemple, je ne compte plus les ruelles vertes et murales que j’ai découvertes via le géocaching !
Mes coups de cœur montréalais, pour tes premiers pas
Pour te lancer dans l’aventure, commence par créer un compte sur le site www.geocaching.com (ça prends deux minutes et c’est gratuit). Tu auras alors accès à une carte avec l’ensemble des caches. En voici un exemple :
Les points verts représentent les caches à chercher pour la première fois, les bleus celles qu’on a tenté de trouver sans succès, et les jaunes sont celle trouvées.
Montréal est très dynamique dans le monde du géocaching. En tout, la ville dissimule dans ses entrailles plus de mille caches (je ne les ai pas comptées, mais il y en a pour vrai des milliers).
Pour ton initiation, je te propose une sélection de mes coups de cœur montréalais. Voici donc mes caches préférées, qui se distinguent soit par leur ingéniosité, leur malice, ou leur originalité. Elles feront, sans aucun doute, de toi un homme ou une femme heureux(se). Tu pourras les retrouver sur le site via leurs noms :
« Marinoni » (sud du parc Lafontaine);
« Fat Mario » (marché Saint-Jacques) ;
« Le suppositoire In de Montréal » aussi intitulé pour les intimes « Dans les f***** de la statue » (croisement St Denis – Sherbrooke).
Bon géocaching !
Je scrute avec impatience ton commentaire uns fois que tu auras rencontré tes premiers succès.
1 commentaire
Grâce à cet article j’ai testé avec mes amis et on a adoré ! Merci 🙂
(Je vous conseille la cache secrète du Belvédère Mont Royal)