Allô les ratons cinéphiles ! Peut-être que tu as eu tout l’été les yeux rivés sur cette machine à émotions que l’on appelle “Jeux Olympiques/Paralympiques” ? Tu as eu bien raison d’en profiter ! Et parce qu’on pense à toi, voici notre top 9 des films de sport pas comme les autres pour qu’à l’automne tu puisses continuer d’avoir ta dose quotidienne d’adrénaline et de dopamine. Plus besoin d’attendre 4 longues années pour vibrer, après avoir dépanné ton Noël et sauvé ta Saint-Valentin, place à tes soirées sports pleines de promesses !
Populaire
Bon, je te vois venir. Un film sur une dactylo ? Les secrétaires qui tapaient à la machine dans les années 50 et 60 ? Qu’est-ce que ça avoir avec le sport ? Eh bien absolument tout si tu rajoutes la variable “concours de vitesse” ! Entre le film de sport, la comédie romantique et le style rétro, Populaire va forcément plaire à un de tes péchés mignons. Mais plus que cela, c’est un souffle d’émancipation qui va te rappeler que tout le monde peut avoir des rêves, même les dactylos !
Synopsis de ce film de sport qui n’est pas comme les autres films de sport : Nous sommes en 1958 en Normandie, et Rose Pamphyle part dans la ville la plus proche pour décrocher le métier moderne que chaque jeune fille de son époque rêve d’obtenir : secrétaire. Mais voilà, Rose est maladroite, pas très organisée, ça part mal pour elle. Par contre, il y a quelque chose qu’elle sait faire mieux que personne, c’est taper à la machine à toute vitesse. Le hasard la met alors sur la route de Louis Échard, un ancien sportif qui voit en Rose le potentiel de gagner des médailles et peut-être plus…
Whiplash
Il y a quand même pas mal de points communs entre la musique et le sport. Arrivé à un certain niveau, cela demande des sacrifices, des heures et des heures d’entrainement, de frustration et fatigue mais aussi d’obstination. Et lorsque la victoire est atteinte, c’est l’apothéose, une réussite ultime. Mais jusqu’où aller pour frôler l’excellence ? Observer ce parcours chez les plus grands peut s’avérer fascinant mais aussi terrifiant… Avec Whiplash, un solo de batterie te fera frissonner frénétiquement comme jamais, entre beauté merveilleuse et cruelle !
Synopsis de ce film de sport qui n’est pas comme les autres films de sport : Andrew Neiman est jeune et surtout, ambitieux. La batterie, c’est sa vie, même plus que cela, il sera légendaire. Tout augure bien car Andrew vient d’intégrer une des meilleures écoles de musique du pays. Il se fait remarquer par l’enseignant Terence Fletcher. Entre mentor ou tortionnaire, Fletcher exige la perfection absolue n’hésitant pas à envoyer au bord de la folie destructrice ses étudiants. Qu’est-ce que cela prend pour obtenir l’inatteignable ou presque ?
Billy Elliot
On le sait, derrière chaque sportif, il y a une histoire. C’est parfois cela qui nous intéresse, bien plus que la performance en elle-même. Ce qu’on aime, c’est le parcours qui a défié toutes les trajectoires contraires. L’histoire de Billy Elliot est d’une simplicité et pourtant d’une force universelle, c’est le conte parfait pour ce dire que tout est possible même si les chances ne sont pas de son côté, et ce peu importe d’où on vient. En plus, la musique est vraiment cool !
Synopsis de ce film de sport qui n’est pas comme les autres films de sport : En 1984 dans une ville minière en Angleterre, Billy a 11 ans et vient d’une famille de mineurs. Plongé dans l’instabilité financière des grèves qui étreints le pays, son père pousse le garçon à faire de la boxe, voyant là une échappatoire pour son fils et un chemin vers la réussite. Mais Billy n’aime pas tant ça la boxe, il est plutôt fasciné par les cours de danse qu’il aperçoit de l’autre côté du ring…
Les apprentis champions (ou Cool Runnings ou encore Rasta Rockett)
Oui, la Jamaïque a vraiment eu une équipe de bobsleigh. Et rien qu’à cette phrase on sent tout le potentiel narratif qui s’offre à nous. Rien ne destinait la Jamaïque à marquer les Jeux d’hiver et pourtant, la réalité nous prouve une fois encore qu’elle est la meilleure des scénaristes ! Tu peux lancer sans crainte cette histoire touchante qui fait des JO d’hiver de Calgary un événement extraordinaire pour des hommes qu’on pensait ordinaires. Promis, tu vas verser ta petite larme qui fait du bien à la fin, mais je ne t’en dis pas plus 😉
Synopsis de ce film de sport qui n’est pas comme les autres films de sport : Derice Bannok manque sa qualification assurée aux JO. Le sprinteur chute sur la piste avec deux de ses compatriotes jamaïcains. Loin d’être résigné à attendre 4 ans pour tenter de nouveau sa chance, une idée un peu folle lui parvient : celle de monter une équipe de bobsleigh avec les coureurs qui comme lui ont été privés de JO. Sur le papier, utiliser la vitesse des sprinters pour lancer à toute allure leur engin, c’est brillant ! Petit hic par contre, il n’y a pas de neige en Jamaïque…
Eddie l’aigle (Eddie the Eagle)
L’histoire est bien connue au Royaume-Uni et elle est improbable. On ne parle même plus d’obstination à ce niveau, ni même de détermination à toute épreuve, mais bien d’autre choses ! Eddie the Eagle est un témoignage de l’échec héroïsé. Il est glorieux de repartir à la maison avec sa petite médaille, mais qu’en est-il de tous ces sportifs et de toutes ces sportives qui ne sont jamais sur le podium ? Est-ce qu’il n’y aurait pas plus de gloire à dédier encore et toujours sa vie à un art sans être récompensé ? Se lancer obstinément dans la bataille sachant que la victoire ne sera pas face aux autres, mais faces à soi-même…
Synopsis de ce film de sport qui n’est pas comme les autres films de sport : Eddie est un skieur alpin qui n’a jamais été sélectionné pour les JO : la dévotion et les rêves sont là, mais pas le talent ni le corps d’athlète. Loin de baisser les bras, Eddie apprend qu’aucun britannique ne pratique à haut niveau le saut à ski, lui ouvrant alors un boulevard, pense-t-il. Sans concurrents, être sélectionné paraît plus probable. N’ayant jamais pratiqué ce sport très risqué, Eddie fonce tête baissée et les lunettes bien accrochées pour obtenir coûte que coûte une sélection aux JO de Calgary (oui encore eux, des JO mythiques je te dis !).
Invictus
Il est souvent assez naturel pour le sport de rencontrer une cause plus grande que la compétition. Frôler le symbolique et nourrir la liesse des foules, c’est arrivé plusieurs fois. On peut citer l’exemple de l’équipe de soccer d’Allemagne, alors sur le point de se réunifier en 1990 et qui va gagner la coupe du monde. 5 ans plus tard, en 1995, c’est à l’équipe de rugby d’Afrique du Sud de jouer un rôle déterminant pour marquer la fin d’une ère profondément injuste. Pour écrire l’Histoire avec un grand H, il suffit parfois seulement d’un ballon, oval ou rond !
Synopsis de ce film de sport qui n’est pas comme les autres films de sport : 1995, l’Afrique du Sud organise la Coupe du monde de rugby. Le pays est en pleine transformation et Nelson Mandela commence son mandat en tant que président. L’apartheid a été aboli quelques années plus tôt, mais il est encore difficile de changer les mentalités empreintes de peurs et de racismes trop bien ancrés. Nelson Mandela voit cette coupe du monde une occasion de rassembler sous une même bannière, celle des Springboks, un pays trop longtemps divisé.
Les Bagnoles (ou Cars)
On a bien plus à apprendre de Cars qu’on ne le pense. Schéma classique de film du genre avec le jeune fou aveuglé par la gloire et obligé d’apprendre, auprès d’un mentor déchu, les vraies valeurs humaines (euh, mécaniques ?) du sport. Parce qu’au fond, ce n’est pas la victoire qui est le but, mais bien ce que toute l’aventure t’apporte. La performance n’est pas ce qu’il faut retenir du sport, non non, mais bien toutes les galères qui te rendent meilleur.e sur la ligne d’arrivée.
Synopsis de ce film de sport qui n’est pas comme les autres films de sport : Flash McQueen est jeune et rapide. Il est une star montante qui ne doit rien à personne et qui va tout renverser sur son passage. Une nuit, alors qu’il se rendait vers la course automobile la plus importante de sa vie, il se retrouve perdu dans une ville oubliée au milieu du désert. C’est dans ce trou paumé qu’il va en apprendre bien plus sur la vie, la course de vitesse, et l’importance de ce qui nous entoure.
Moneyball : L’art de gagner (ou Le Stratège)
Alors, après les machines à écrire, les statistiques maintenant ? Hein ? Bah oui, toute discipline qui appelle à la rigueur est un sport en soi. La stratégie est inhérente à bon nombre de sports, surtout en équipe. Tiré d’une histoire vraie qui va modifier la gestion des grands clubs sportifs, ce film est une ode au baseball, aux maths et à toutes les deuxièmes chances que l’instinct vous offre parfois. Oh, et en plus y a Brad Pitt.
Synopsis de ce film de sport qui n’est pas comme les autres films de sport : Billy Beane est le directeur général de l’équipe de baseball des Athletics d’Oakland, petite équipe face aux autres mastodontes. Avec peu de moyens financiers, Billy ne peut pas acheter les meilleurs joueurs mais adopte une autre approche. Avec Peter Brand, un statisticien, Billy se concentre sur la création d’une équipe qui se complète, faite de joueurs en qui personne ne croit vraiment…
Shaolin Soccer
Qu’y a-t-il de mieux qu’une bonne game de soccer ? Du soccer avec du kung-fu ! Tu n’y avais sans doute jamais pensé, mais il faut clairement en faire une nouvelle discipline aux prochains JO ! En toute honnêteté, je ne suis pas certaine de ce que tu tireras comme leçon en regardant ce film mais c’est sûr que ce sera le moment le plus délirant de ta semaine (voir de ton mois). Plaisir visuel extatique à peine kitch avec ces effets so 2000’s.
Synopsis de ce film de sport qui n’est pas comme les autres films de sport : Jung est un ancien joueur de soccer professionnel hongkongais, autrefois une légende, il boite maintenant. Il fait un jour la connaissance de Sing, un moine Shaolin qui est aussi un maître kung-fu incontestable. Ces deux compères vont s’allier contre toute attente pour rassembler une équipe de soccer composée de moines Shaolin. Pas besoin de connaitre les règles pour maitriser le jeu !
Bonus série dans ce top de films de sport : Le jeu de la dame (ou The Queen’s Gambit)
Oh fond, est-ce que les échecs ne seraient pas le sport du cerveau ? (est-ce que toi aussi lorsque tu as lu “sport du cerveau” tu t’es mis à imaginer des cerveaux avec des petits bras qui soulèvent de la fonte ?) Qu’est-ce que le génie, surtout pour ceux et celles qui le sont ? Un poids ou une force, les deux à la fois peut-être. Il était impossible de ne pas citer l’extraordinaire série Le jeu de la dame. Pas de synopsis cette fois, tu as juste besoin de savoir que c’est méga trop bien et que tu n’es pas obligé de savoir les règles des échecs pour adorer !