Tu en as peut être déjà entendu parlé par ta blonde ou tes amis français, l’application Yuka est arrivé au Québec. Yuka, c’est l’application mobile qui décrypte les étiquettes de tes produits d’épicerie et cosmétiques afin de savoir s’ils sont bons ou mauvais pour ta santé.
Certains membres de Citycrunch utilisent déjà cette application mais on avait envie d’en savoir plus sur cette application utilisée par plus de 18 millions d’européens.
Allô Julie, merci pour cette entrevue (virtuelle). Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Je m’appelle Julie, j’ai 32 ans et j’ai co-fondé l’application Yuka en 2016. Je m’occupe notamment de toute la partie Communication, et de toute la création de contenu en lien avec la nutrition. J’écris notamment sur le blog de Yuka et je viens également d’écrire un livre pour Yuka “Le guide de l’alimentation saine”.
Comment t’es venue l’envie de créer cette application mobile ?
L’idée n’est pas venue de moi mais de l’un de mes deux associés, Benoit. Papa de trois enfants, il souhaitait faire attention à ce qu’il leur achetait à manger et à commencer à essayer de décrypter les étiquettes en supermarché. Mais il s’est rendu compte que c’était extrêmement complexe, et s’est dit que ce serait génial d’avoir un outil permettant de décrypter rapidement et simplement la composition des produits !
L’application a débarqué il y a quelques mois sur les stores canadiens. Pourquoi avoir choisi le Canada pour continuer votre expansion ?
Nous avons choisi le Canada parce que nous recevions énormément de demandes de canadiens qui avaient déjà entendu parler de l’application mais qui ne pouvaient malheureusement pas la télécharger. Alors nous avons simplement décidé de répondre à leur demande au lançant l’application au Canada 🙂
Beaucoup de produits ne sont pas encore référencés sur l’application et les substituts proposés sont parfois des suggestions françaises. Comment allez-vous faire pour développer votre portefeuille produits ?
Les suggestions ne sont normalement faites que de produits scannés au Canada et donc facilement trouvables au Canada.
Concernant la base de produits, effectivement il nous manque encore des références sur l’application mais cela s’améliore considérablement de jour en jour grâce aux contributions des utilisateurs. En effet, l’application est collaborative et les utilisateurs peuvent ainsi contribuer en nous envoyant directement via l’application les informations des produits non référencés. Cela nous aide énormément dans notre développement !
Quel est la suite pour l’application Yuka ?
Nous avons deux gros enjeux pour la suite. Tout d’abord, continuer le développement à l’international : nous lançons dans les mois qui viennent 3 nouveaux pays, à savoir l’Italie, l’Allemagne et le Portugal.
Notre deuxième gros enjeu est d’intégrer dans l’application l’analyse de l’impact environnemental des produits alimentaires. Cela devrait sortir d’ici fin d’année 2020 en France, puis être développé dans les mois suivants dans les autres pays.
Ton mot de la fin ?
En France et en Europe, Yuka a réussi à faire évoluer les industriels de l’agroalimentaire et de la cosmétique : ils sont nombreux à avoir amélioré la composition de leurs produits grâce à Yuka.
Notre objectif à travers l’application est de redonner du pouvoir aux consommateurs, alors j’espère qu’on observera les mêmes effets sur les industriels au Canada !
Merci à Julie et toute l’équipe de Yuka pour cette entrevue. Retrouve l’application en téléchargement gratuit sur les stores Apple et Android. Il existe aussi une version payante qui propose plus de fonctionnalités comme le mode hors ligne, une barre de recherche ou encore des alertes de préférence alimentaire. La participation varie entre 11,99$ et 24,99$ par an et permet de contribuer à faire grandir le projet.
Au sein du Montréal Citycrunch, on est bien séduit par l’application au logo carotte intuitive et healthy !
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