Le Blue Monday, censé être le jour le plus déprimant de l’année, tombait cette année le lundi 18 janvier. Nous serions donc en train de terminer la semaine la plus déprimante de l’année? Non non non, hors de question de se laisser abattre – l’équipe de CityCrunch va faire tout son possible pour te faire sourire et te suggérer plein de bonnes choses qui te permettront de te changer les idées ce dimanche. Allez hop – mets-toi deux oreillers dans le dos, admire la neige qui tombe et laisse-nous t’emmener loin de ces journées un peu monotones!
UN PODCAST SUR MONTRÉAL : INGÉRABLE
Voilà un balado enregistré à Montréal par deux Montréalais et qui, comme tu l’auras compris, parle de… l’Ouzbékistan. OK, pardon pour cette joke facile – ce podcast parle bien évidemment de notre belle Montréal! Marc est français et Antoine est québécois, et leur amour de notre ville (entre autres!) les rapproche. Dans Ingérable, on discute donc bouffe, bons plans, mais aussi baleine, théories du complot ou encore suppositoires festifs (tu as bien lu). Tu y entendras également une improbable visite de la ville souterraine, des interludes musicaux de toute beauté, des fausses pubs farfelues… Bref, tu l’auras compris, le but est de faire aimer et découvrir la ville, mais aussi et surtout de faire RIRE!
Disponible sur toutes les principales plateformes d’écoute, dont Spotify et Ausha.
LE FILM NETFLIX : MINUIT DANS L’UNIVERS
Ce film réalisé par George Clooney est en fait une adaptation du roman qui porte le même nom, écrit par Lily Brooks-Dalton. L’histoire se déroulant dans un univers dans lequel j’aime me laisser porter, le monde apocalyptique (oui oui c’est un peu glauque), ce film me faisait de l’œil à chaque fois que j’allumais Netflix. Même pas eu besoin de convaincre trop longtemps mon chum, nous voilà partis pour 2h!
On est en 2049 (et c’est pas si loin que ça quand on y réfléchit), la Terre est ravagée par de multiples radiations, et Augustine Lofthouse, un scientifique, décide de rester seul dans un observatoire en Arctique. Après plusieurs jours, il va découvrir qu’une petite fille, Iris, est elle aussi restée dans l’observatoire (ce qui ne l’arrange pas vraiment) ; il va alors essayer de prendre contact avec les dernières personnes qui ont quitté l’endroit. Il va finalement entrer en communication avec une équipe d’astronautes qui, au courant de rien, tente de revenir sur Terre. N’ayant pas eu le temps de leur expliquer la situation sur notre planète, Augustine et Iris partent à la recherche d’une autre base capable d’établir la connexion avec l’équipage dans l’espace.
On se laisse facilement prendre dans l’intrigue, avec de vrais moments de stress, notamment lorsque les deux protagonistes se retrouvent au milieu de l’Arctique. On se prend d’affection pour ce scientifique qui, dans ce moment difficile, ne lâche rien malgré un passé qui le rattrape.
Disponible sur Netflix :
MAGASINEZ EN LIGNE : BOUTIQUE BKIND
Parce que c’est un temps à rester bien au chaud, mais quand même, on serait bien sortis magasiner quelques petits articles! On vous invite donc à le faire en ligne. Certes, les commerces non essentiels sont fermés, mais depuis le début de la pandémie, plusieurs boutiques ont créé leur boutique en ligne. Alors plus besoin d’aller sur Amazon, on va consommer local !
BKIND est une marque Montréalaise qui avait envie de nous proposer des produits naturels, fabriqués dans le respect de ce qui nous entoure. Leurs emballages sont 100% recyclables et la majorité de leurs produits sont proposés en vrac, afin de limiter la consommation de plastique. Et ça j’adore !
Leur boutique en ligne est très épurée, ce qui m’a donné l’image de produits de qualité, que j’avais envie d’essayer. Et c’est réussi ! Je suis tombée en amour pour leur déodorant naturel qui fonctionne vraiment très bien. Côté cheveux, ça fait plusieurs mois que j’ai basculé du côté des shampoings en barre, et le leur me convient parfaitement également. Bref, ce sont des produits qui répondent à tous mes critères : naturels, respectueux de l’environnement et surtout efficaces.
DES BD… COMPLÈTEMENT FOLLES, AVEC SAMUEL CANTIN
Samuel Cantin est un jeune auteur de bandes dessinées québécois ; il est édité chez Pow Pow, une maison géniale qui ne nous déçoit jamais! Je l’ai d’abord découvert avec Vil et Misérable, une comédie complètement dingue sur Lucien, un libraire qui vend des livres d’occasions… dans un magasin d’autos. Mais tout ceci n’est que le point de départ d’une histoire folle qu’il serait difficile de résumer ; je pleurais de rire et en même temps, j’hallucinais parfois un peu, du genre “mais qu’est-ce que je suis en train de liiiiiire?!”… c’est hilarant et si tu aimes l’humour noir, très noir, tu devrais apprécier.
En ce qui me concerne, Vil & Misérable m’a en tous cas suffisamment plu pour que je me fasse offrir les deux tomes de sa saga Whitehorse à Noël. Je viens de les terminer et je n’ai pas été déçue… Whitehorse, c’est l’histoire d’Henri Castagnette (!), un écrivain en devenir (il travaille à son livre sur Pépin le Bref) dont la blonde, qui est comédienne, est prise comme rôle principal dans le prochain film de Sylvain Pastrami, un réalisateur-hipster très en vogue et amateur d’amaroli (on te laisse chercher ce dont il s’agit…). Henri ne voit pas cette histoire d’un bon œil et va donc tout faire pour convaincre son amoureuse de quitter le projet.
Encore une fois, c’est une œuvre drôle, très drôle – j’allais souvent déranger mon chum (qui l’a dévorée aussi!) pour lui mettre des passages sous le nez. C’est une BD très verbale, pour ne pas dire bavarde – à l’image du personnage principal, en fait. Tout est vraiment basé sur des (excellents) dialogues, par ailleurs écrits en full québécois, en un langage parlé vraiment vivant dont on reproduit l’accent dans sa tête en lisant! Sois prévenu – c’est fou, tout simplement, et ça va parfois très loin. Mais c’est ce qui fait son charme!
On en profite pour te rappeler que les bibliothèques sont ouvertes – tu peux réserver en ligne et aller récupérer ta commande sur place. Parce qu’après tout, y a-t-il de meilleurs moments pour lire des bandes-dessinées que la fin de semaine dans son lit?